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France<\/p>\n
R\u00e9alis\u00e9 par Fran\u00e7ois Ozon<\/p>\n
Avec Nadia Tereszkiewicz, Rebecca Marder, Isabelle Huppert<\/p>\n
D’apr\u00e8s la pi\u00e8ce homonyme de Georges Berr et Louis Verneuil<\/p>\n
Dur\u00e9e : 1h42<\/p>\n
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Dans les ann\u00e9es 30 \u00e0 Paris, Madeleine Verdier, jeune et jolie actrice sans le sou et sans talent, est accus\u00e9e du meurtre d\u2019un c\u00e9l\u00e8bre producteur. Aid\u00e9e de sa meilleure amie Pauline, jeune avocate au ch\u00f4mage, elle est acquitt\u00e9e pour l\u00e9gitime d\u00e9fense. Commence alors une nouvelle vie, faite de gloire et de succ\u00e8s, jusqu\u2019\u00e0 ce que la v\u00e9rit\u00e9 \u00e9clate au grand jour\u2026<\/p>\n<\/div>\n
\u00a9 Gaumont Distribution \u2013 Tous droits r\u00e9serv\u00e9s<\/strong><\/p> <\/div>\n<\/div>\n\n\n
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\u00a0Apr\u00e8s la bourgeoisie des ann\u00e9es 50 dans <\/em>Huit\u00a0femmes (2001) et le patronat d\u00e9clinant des ann\u00e9es 70 avec <\/em>Potiche (2010), Fran\u00e7ois Ozon conclut sa trilogie th\u00e9\u00e2trale sur la condition f\u00e9minine au XX\u00e8me si\u00e8cle en adaptant une pi\u00e8ce de 1935 \u00e9crite par Georges Berr et Louis Verneuil, tous deux prolifiques auteurs de boulevard. Comme \u00e0 son habitude, le r\u00e9alisateur joue avec les codes tant g\u00e9n\u00e9riques que soci\u00e9taux propres \u00e0 la France des ann\u00e9es 30 (la mode, le phras\u00e9 des gens, l’univers sonore, la judiciarisation des rapports,…) pour mieux borcarder la misogynie latente et culturelle de l’\u00e9poque et la mettre en perspective avec les travers de notre monde contemporain. Hommage pop et d\u00e9cal\u00e9 \u00e0 l’\u00e2ge d’or du Cin\u00e9ma hexagonal d’avant-guerre, de Marcel Carn\u00e9 \u00e0 Sacha Guitry, <\/em>Mon crime est un\u00a0 d\u00e9licieux polar historique engag\u00e9 qui nous rappelle les racines et les motivations des combats f\u00e9ministes qui aboutiront apr\u00e8s la Seconde guerre mondiale.<\/em><\/strong><\/p>\n<\/div> <\/div>\n<\/div>\n\n