Munch

Norvège

Réalisé par Henrik Martin Dahlsbakken

Avec Alfred Ekker Strande, Mattis Herman Nyquist, Ola G. Furuseth

Durée : 1h45

Après son premier amour, le jeune Edvard Munch se rend à Berlin où la révélation de son génie se heurte aux réticences de l’arrière-garde. On le retrouve plus tard à Copenhague, en proie aux doutes et en lutte contre ses propres démons. Au crépuscule de sa vie, il consacre ses dernières heures à préserver son œuvre de la mainmise des nazis qui occupent la Norvège. Ces motifs dressent le portrait foisonnant et changeant de l’homme derrière Le Cri.

Célèbre pour son « Cri », Edvard Munch est sans doute l’un des peintres les plus célèbres de Norvège. A la charnière du classicisme et du contemporain, son œuvre connue dans le monde entier est considérée comme pionnière dans le domaine de l’Expressionnisme en peinture et en gravure. Peu exploitée par le Cinéma, la vie de l’artiste avait cependant déjà fait l’objet d’un docu-fiction de 3h signé par Peter Watkins en 2005 : Edvard Munch, la danse de la vie. C’est maintenant au tour du réalisateur Henrik Martin Dahlsbakken de mettre en scène le biopic de ce génie qui a su capter la révolution esthétique et politique de son temps. Afin de mieux comprendre la psychologie de Munch et les ressorts de sa création, le réalisateur a opté pour un découpage du film en quatre parties distinctes (narrativement et plastiquement) illustrant quatre périodes marquantes de sa vie. A la fois biopic et réflexion sur les rapports entre Art et Histoire, Munch s’inscrit dans la tradition des films sur les grands noms de la Peinture comme Bruegel, le moulin et la croix de Lech Majewski (2011), Michel-Ange d’Andreï Kontchalovski (2019), Caravage de Michele Placido (2022), Mr Turner de Mike Leigh (2014), Hokusai de Hajime Hashimoto (2023), At Eternity’s Gate de Julian Schnabe sur Van Gogh (2018) ou Renoir de Gilles Bourdos (2013).