A l’affiche
Le avril 2023
Les trois mousquetaires : D’Artagnan
Allemagne/Espagne/France
Réalisé par Martin Bourboulon
D’après le roman d’Alexandre Dumas
Avec François Civil, Vincent Cassel, Romain Duris
Durée : 2h01
© Pathé – Tous droits réservés
Alexandre Dumas est sans doute l’un des auteurs classiques les plus adaptés au Cinéma. De la saga des mousquetaires au Comte de Monte-Cristo, les personnages de ses romans fleuves n’ont cessé d’inspirer les cinéastes. Depuis les premiers temps du Muet, D’Artagnan continue, encore et encore, de sauver l’honneur de la reine. On le retrouve sous les traits d’André Simon-Girard dans le film d’Henri Diamant-Berger en 1921 et, la même année, de Douglas Fairbanks dans l’adaptation de Fred Niblo, de l’inoubliable Gene Kelly dans la version Technicolor de George Sidney pour la MGM (1948), de Gérard Barray dans le diptyque de Bernard Borderie (1961), de Jean Marais dans Le masque de fer d’Henri Decoin (1962), de Michael York dans la trilogie britannique de Richard Lester (Les trois mousquetaires en 1973, On l’appelait Milady en 1974 et Le retour des mousquetaires en 1989), de Chris O’Donnell dans le très hollywoodien opus de Stephen Herek (1993) ou encore de Philippe Noiret dans La fille de D’Artagnan de Bertrand Tavernier ou de Gabriel Byrne dans L’homme au masque de fer de Randall Wallace (1998). Et ce, sans compter les parodies comme L’étroit mousquetaire de Max Linder (1922), Les trois Louf’quetaires (The Singing Musketeer, film musical américain d’Allan Dwan) avec Don Ameche (1939) ou encore le cultissime Les quatre Charlots mousquetaires d’André Hunebelle (1974). Après le succès de son biopic sur Gustave Eiffel avec Romain Duris dans le rôle-titre, Martin Bourboulon prend les commande de cette nouvelle fresque littéraire et historique qui a pour ambition de prouver au 7ème Art français qu’il est encore capable de réinventer le grand Cinéma populaire et spectaculaire des années 60 et 70. A la fois revisitation du mythe et hommage aux films de Cape et d’Epée, cette superproduction hexagonale redonne ses lettres de noblesse à un Ancien régime qui commençait à se faire rare sur grand écran.