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A l’affiche à partir du 26 avril 2017.
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Jeanne, de son vrai nom Johanna von Ingelheim, avait défrayé les chroniques médiévales en devenant la première femme à devenir pape vers 850, dissimulant son identité sexuelle avant d’être découverte et lapidée par la foule. Son pontificat est à l’origine de la fameuse et pittoresque palpation des parties intimes des papes nouvellement élus par des membres de la curie romaine. Après Jeanne, papesse du diable de Michael Anderson en 1972 avec Liv Ullmann dans le rôle titre et La papesse Jeanne, biopic allemand de Sönke Wortmann en 2009, Jean Breschand signe une adaptation naturaliste et intimiste de ce personnage féminin aussi intriguant que mystique, revenant sur la genèse de cette mythique histoire. Adaptant le roman d’Emmanuel Roïdis, le réalisateur replace l’intrigue du film dans son contexte originel, à savoir le monde Chrétien, en particulier monastique, laissé en déshérence avec le déclin de l’empire carolingien. A travers son destin se déclinent les thèmes de la condition féminine au Moyen-Age et de la diffusion du savoir au sein des monastères.
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La papesse Jeanne
de Jean Breschand
Avec Agathe Bonitzer, Grégoire Tachnakian, Sabine Haudepin, Roman Kané
Durée : 1h31
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