Kafka, le dernier été

(Die Herrlichkeit des Lebens)

Allemagne/Autriche

Réalisé par Georg Maas et Judith Kaufmann

Avec Sabin Tambrea, Henriette Confurius, Daniela Golpashin

Durée : 1h39

À l’été 1923, au bord de la Baltique, Franz Kafka fait la rencontre de Dora Diamant, jeune animatrice pour enfants dont il tombe éperdument amoureux. Le célèbre écrivain le sait, tout s’oppose à cette idylle : sa santé déclinante, son spleen chronique, la mainmise de son père sur sa vie. Mais auprès de la jeune femme, Franz retrouve le goût d’écrire et l’envie de profiter de chaque minute. Comme pour faire du temps qu’il lui reste un grand chef d’œuvre.

"Kafka, le dernier été" de Georg Maas et Judith Kaufmann

Franz Kafka et son oeuvre n’ont cessé de fasciner les cinéastes depuis l’adaptation du Procès par Orson Welles en 1962. Si Steven Soderbergh s’était déjà aventuré à mettre en scène Jeremy Irons dans une semi-biographie mêlant témoignages historiques et éléments diégétiques de plusieurs de ses romans dans Kafka en 1993, rares sont les films consacrés à la vie du célèbre auteur tchèque. Avec Kafka, le dernier été, Georg Maas et Judith Kaufmann offrent une approche plus intime de ce géant de la Littérature. Dans la lignée des biopics d’écrivains célèbres comme Emile Zola dans Cézanne et moi de Danièle Thompson (2016), Lou Andreas-Salomé de Cordula Kablitz-Post (2016), Mary Shelley de Haifaa al-Mansour (2017), Colette de Wash Westmoreland (2018) ou Tolkien de Dome Karukoski (2019), les réalisateurs se penchent sur les derniers mois de sa vie. Entre créativité et désespoir, entre amour naissant et compte à rebours d’une existence qui touche à sa fin, la personnalité de Kafka apparaît plus que jamais comme contrastée et loin des clichés que le spectateur peut avoir sur ce personnage incontournable de la première moitié du XXème siècle.