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IN MEMORIAM
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Jeanne Moreau
Si Brigitte Bardot fut une allégorie de la Beauté et d’une sensualité « made in France », Jeanne Moreau fut, elle, l’incarnation sur grand écran de la Femme française des Trente glorieuses, tour à tour forte et combattive, séductrice et féministe. Cette jeune comédienne qui commença sa carrière aux côtés de Jean Vilar et de son Théâtre National Populaire (le TNP) a su séduire les maîtres du Cinéma populaire (de Henri Decoin à Jacques Becker et de Philippe de Broca à Luc Besson) autant que les plus grands auteurs (d’Orson Welles à Luis Buñuel et de Peter Brook à Marguerite Duras). Elle fut également la muse des ténors de la Nouvelle vague qu’elle accompagna dans la réalisation des chefs-d’œuvres comme Les amants de Louis Malle (1958) ou La mariée était en noir de François Truffaut (1968).
Mais, si la plupart des grands films qui ont jalonné la filmographie de cette légende du 7ème Art fut marqué par la seau de l’esthétique moderniste, le Cinéma « historique » lui offrit néanmoins de grands rôles comme celui de Marguerite de Valois dans La reine Margot de Jean Dreville (1954), Mata Hari dans le biopic de Jean-Louis Richard sur la célèbre espionne (1964), la Tsarine de toutes les Russies dans La grande Catherine de Gordon Flemyng (1968) ou encore Marguerite Duras qu’elle avait bien connu dans Cet amour-là de Josée Dayan (2002). On la croise en religieuse dans Le Dialogue des Carmélites de Philippe Agostini et Raymond Leopold Bruckberger (1960), en chanteuse de music-hall en pleine révolution mexicaine dans Viva Maria ! de Louis Malle (1964) ou dans la tourmente de l’Occupation dans Monsieur Klein de Joseph Losey (1976). Notre mémoire ne flanchera pas pour se souvenir de ce grand tourbillon de l’Histoire.
1952 : Il est minuit, Docteur Schweitzer d’André Haguet
1954 : La Reine Margot de Jean Dréville
1960 : Cinq femmes marquées (Jovenka e le altre) de Martin Ritt
1960 : Le Dialogue des Carmélites de Philippe Agostini et Raymond Leopold Bruckberger
1962 : Jules et Jim de François Truffaut
1963 : Les Vainqueurs (The Victors) de Carl Foreman
1964 : Le Journal d’une femme de chambre de Luis Buñuel
1964 : Le Train (The Train) de John Frankenheimer
1964 : La Rolls-Royce jaune (The Yellow Rolls-Royce) d’Anthony Asquith
1964 : Mata Hari de Jean-Louis Richard
1965 : Viva María! de Louis Malle
1965 : Falstaff (Chimes at Midnight) d’Orson Welles
1968 : Une histoire immortelle (The Immortal Story) d’Orson Welles
1968 : La Grande Catherine (Great Catherine) de Gordon Flemyng
1970 : Monte Walsh de William A. Fraker
1975 : Souvenirs d’en France d’André Téchiné
1976 : Monsieur Klein de Joseph Losey
1976 : Le Dernier Nabab (The Last Tycoon) d’Elia Kazan
2002 : Cet amour-là de Josée Dayan[/az_column_text][az_blank_divider height_value= »30″][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row]