[vc_row section_mode= »normal » bgmode= »default » bgposition= »top left » bgrepeat= »no-repeat » bgattachment= »scroll » section_overlay= »no_overlay » sectionoverlayopacity= »0.70″ video_opacity_overlay= »0.70″ padding= »no-padding » padding_top_value= »70″ padding_bottom_value= »70″][vc_column width= »1/1″][vc_row_inner][vc_column_inner width= »1/2″][az_column_text animation_loading= »no » animation_loading_effects= »fade_in »]
[/az_column_text][az_social_share_button facebook_btn= »enabled » twitter_btn= »enabled »][az_blank_divider height_value= »30″][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″]
[/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_row_inner][vc_column_inner width= »1/1″][az_column_text animation_loading= »no » animation_loading_effects= »fade_in »]
IN MEMORIAM
[/az_column_text][az_divider div_style= »normal » div_type= »fat-solid-div » margin_top_value= »30″ margin_bottom_value= »36″ animation_loading= »no » animation_loading_effects= »fade_in »][/vc_column_inner][/vc_row_inner][vc_row_inner][vc_column_inner width= »1/2″][az_single_image image= »3713″ image_mode= »img-full-responsive » image_style_effects= »default-image » image_box_shadow_effects= »no-shadow » image_alignment= »aligncenter » image_link= »no-link » target= »_self » animation_loading= »no » animation_loading_effects= »fade_in »][az_blank_divider height_value= »30″][/vc_column_inner][vc_column_inner width= »1/2″][az_column_text animation_loading= »no » animation_loading_effects= »fade_in »](1923-2019)
Franco Zeffirelli
Orphelin né dans le Florence des années 20, Franco Zeffirelli se tourne rapidement vers le monde du Spectacle et devient assistant de Luchino Visconti au Théâtre puis au Cinéma sur des films comme La terre tremble (1948) et Senso (1954). Il commence alors ensuite une carrière de metteur en scène d’Opéra (en particulier pour la Scala de Milan et le Metropolitan Opera de New York). C’est à cette occasion qu’il deviendra l’ami intime de Maria Callas, qu’il dirigera à de nombreuses reprises dans le monde entier.
En 1967, il fait ses premiers pas derrière la caméra en 1967 avec l’adaptation de La mégère apprivoisée de William Shakespeare avec Elizabeth Taylor et Richard Burton (couple mythique à la ville comme à l’écran). Le soin apporté à la reconstitution de la vie aristocratique de la Renaissance préfigure le souci que Zeffirelli aura durant toute sa carrière de faire se rapprocher le mythe littéraire ou religieux et la réalité historique. En 1968, il met en scène une autre adaptation d’un classique de Shakespeare : Roméo et Juliette avec Leonard Whiting et Olivia Hussey, deux jeunes acteurs inconnus qui, pour la première fois dans l’Histoire des adaptations cinématographiques des œuvres du poète anglais, ont l’âge réel des personnages décrits par Shakespeare. Le tournage en décors réels dans plusieurs villes médiévales italiennes ainsi que la description minutieuse de la vie quotidienne dans les cités-états de la fin du Moyen-Age font du film, aujourd’hui encore, l’un des films historiques les plus intéressants sur les débuts de la Renaissance italienne.
Les années 70 sont marquées par un intérêt prononcé du réalisateur pour la question religieuse. Quatre ans après Roméo et Juliette, il s’attaque à un biopic musical aussi inclassable que fascinant sur St François d’Assise : François et le Chemin du soleil (1972) avant se lancer dans l’une des versions les plus réussies de la vie du Christ avec le monumental Jésus de Nazareth en 1977.
Dans les années 80, il reviens vers l’Opéra pour une série de mises en scène et plusieurs adaptations sur grand écran de grandes pages du répertoire comme La Bohême en 1982, La Traviata l’année suivante ou son film sur la genèse du maître du violon dans Toscanini (Il giovane Toscanini) en 1988. Il se tourne ensuite vers ses premières amours shakespeariennes en signant un Othello en 1987 et un Hamlet (1990) avec Mel Gibson dans le rôle du roi du Danemark. Après avoir immortalisé Charlotte Gainsbourg en Jane Eyre en 1996, ses deux derniers films sont résolument autobiographiques. Dans Un thé avec Mussolini (1999), il raconte son enfance à Florence dans l’Italie fasciste du Ventennio tandis que Callas forever (2002) est l’occasion d’une évocation de la célèbre cantatrice que le réalisateur avait si bien connu (professionnellement mais aussi dans son intimité) incarnée avec sobriété par Fanny Ardent.
Dans les années 80, il reviens vers l’Opéra pour une série de mises en scène et plusieurs adaptations sur grand écran de grandes pages du répertoire comme La Bohême en 1982, La Traviata l’année suivante ou son film sur la genèse du maître du violon dans Toscanini (Il giovane Toscanini) en 1988. Il se tourne ensuite vers ses premières amours shakespeariennes en signant un Othello en 1987 et un Hamlet (1990) avec Mel Gibson dans le rôle du roi du Danemark. Après avoir immortalisé Charlotte Gainsbourg en Jane Eyre en 1996, ses deux derniers films sont résolument autobiographiques. Dans Un thé avec Mussolini (1999), il raconte son enfance à Florence dans l’Italie fasciste du Ventennio tandis que Callas forever (2002) est l’occasion d’une évocation de la célèbre cantatrice que le réalisateur avait si bien connu (professionnellement mais aussi dans son intimité) incarnée avec sobriété par Fanny Ardent.
Si les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement politique à Droite et son ralliement à Forza Italia, le parti de Silvio Berlusconi, l’oeuvre de Franco Zeffirelli, aussi riche qu’atypique, n’en demeure pas moins l’une des plus personnelles et foisonnantes du Cinéma italien. Abordant l’Histoire par le biais de la Littérature et de la Musique, son regard sur le Passé à la fois anti-conformiste et d’inspiration résolument chrétienne, opérant le lien entre tradition et modernité, contribua à renouveler la philosophie et l’esthétique du Film à costumes.
FILMOGRAPHIE « HISTORIQUE » :
1967 : La mégère apprivoisée (The Taming of the Shrew)
1968 : Roméo et Juliette (Romeo and Juliet)
1972 : François et le Chemin du soleil (Fratello sole, sorella luna)
1977 : Jésus de Nazareth (Jesus of Nazareth)
1982 : La Bohême
1983 : La Traviata
1986 : Othello
1988 : Toscanini (Il giovane Toscanini)
1968 : Roméo et Juliette (Romeo and Juliet)
1972 : François et le Chemin du soleil (Fratello sole, sorella luna)
1977 : Jésus de Nazareth (Jesus of Nazareth)
1982 : La Bohême
1983 : La Traviata
1986 : Othello
1988 : Toscanini (Il giovane Toscanini)
1990 : Hamlet
1996 : Jane Eyre
1999 : Un thé avec Mussolini (Tea with Mussolini)
2002 : Callas forever
[/az_column_text][az_blank_divider height_value= »30″][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row]