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ACTU
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IN MEMORIAM
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Bernardo Bertolucci
Bernardo Bertolucci était sans doute l’un des derniers grands maîtres de l’âge d’or du Cinéma italien. Acclamé dans le monde entier pour une œuvre qui a toujours su mêler l’avant-garde artistique au succès populaire et l’intime au grand spectacle, le réalisateur commença par exercer ses talents dans l’écriture et co-signa de grands scénarios comme celui d’Il était une fois dans l’Ouest de Sergio Leone, écrit avec Dario Argento. Très vite, il fit ses premiers pas derrière la caméra en 1962 en tant qu’assistant de Pier Paolo Pasolini sur Accatone. Son engagement politique au sein du Parti communiste italien fut déterminant dans ses premiers choix artistiques et se retrouve dans Prima della Rivoluzione, son premier film en 1964, qui traite des états d’âme d’un jeune bourgeois épris de marxisme.
En 1970, son premier film historique, Le conformiste aborde l’adhésion fanatique d’un autre jeune bourgeois interprété par Jean-Louis Trintignant à la doctrine du Fascisme sous l’angle psychanalytique, confrontant les italiens à l’Histoire du « Ventennio » et à un examen de conscience politique. Si La stratégie de l’araignée (1970) et surtout le scandale des scènes de sexe du Dernier tango à Paris (1972) lui valent un consécration internationale et sulfureuse dans le monde entier, il signe son œuvre phare en 1975 avec 1900 (Novecento), ambitieuse fresque de près de 5 heures 30 sur la destinée de deux amis dans la campagne transalpine au tournant du XXème siècle et jusqu’à la Seconde guerre mondiale. Rassemblant un prestigieux casting autour de Robert De Niro, Gérard Depardieu, Burt Lancaster et Donald Sutherland, cette superproduction internationale retrace 50 ans d’Histoire italienne et met en avant l’importance du Parti communiste dans les luttes sociales de l’époque.
Après plusieurs films consacrés à la peinture d’un monde bourgeois en déclin, il se tourne de nouveau vers le Passé et met en scène Pu Yi, l’ultime souverain chinois, dans Le dernier empereur en 1987. Tourné dans la Cité interdite de Pékin à une époque où la Chine ne s’ouvrait pas encore au monde, cette reconstitution de la vie du monarque déposé par les Japonais et reversé par les Communistes de Mao Zedong est encore aujourd’hui considéré comme l’un des chef-d’œuvres du Film historique. Succès international, le film obtint d’ailleurs 9 Oscars. Suivront ensuite Un thé au Sahara (1990), une romance initiatique dans le Maghreb colonial et Little Boudha, évocation de la vie du fondateur du Bouddhisme. Après cette trilogie orientale et spirituelle, Bertolucci retrouvera le chemin de l’Histoire en 2003 avec The dreamers, un triangle amoureux sur fond de révolte étudiante dans le Paris de Mai 68.
Longtemps perçu comme un réalisateur de la transgression, Bernardo Bertolucci restera avant tout le représentant d’un Cinéma historique ayant opéré une admirable synthèse entre l’analyse marxiste du Passé et les potentialités spectaculaire du média le plus populaire.
FILMOGRAPHIE « HISTORIQUE » :
1970 : Le Conformiste (Il conformista)
1975 : 1900 (Novecento)
1987 : Le Dernier Empereur (L’ultimo imperatore / The Last Emperor)
1990 : Un thé au Sahara (The Sheltering Sky)
1993 : Little Buddha
2003 : Innocents: The Dreamers (The Dreamers)[/az_column_text][az_blank_divider height_value= »30″][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row]