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4 mars 2018.
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Une 90ème cérémonie des Oscars placée sous le signe de l’Histoire
A l’instar des Césars, la 90ème cérémonie des Oscars a démontré une nouvelle fois que la mise en scène du Passé demeure l’un des moyens les plus sûres d’accéder aux plus hautes récompenses cinématographiques. Parmi les œuvres cette les plus primées, nombreuses sont celles qui ont puisé leur inspiration dans l’Histoire, en particulier, celle du XXème siècle, de la Seconde guerre mondiale et de la Guerre froide.
Grand favori, Gary Oldman obtient l’Oscar du Meilleur acteur pour son impressionnante métamorphose en Winston Churchill dans Les heures sombres de Joe Wright tandis que le Dunkerque de Christopher Nolan est gratifié par des Oscars techniques amplement mérités : Meilleur montage, Meilleur montage de son et Meilleur mixage de son.
L’esthétique des années 50 est également à l’honneur dans des films aussi différents que Phantom thread de Paul Thomas Anderson qui obtient l’Oscar (légitime !) des Meilleurs costumes ou, en filigrane, dans l’évocation du 7ème Art mexicain de l’âge d’or dans le dessin-animé Coco de Lee Unkrich et Adrian Molina.
Enfin, c’est l’univers glamour et inquiétant des années 60 et de l’Amérique de la Guerre froide qui triomphe avec la consécration de La forme de l’eau de Guillermo Del Toro, enfin honoré par l’Académie des Oscars, et qui repart avec les prestigieux Oscars du Meilleur Film, du Meilleur réalisateur, des Meilleurs décors et de la direction artistique et de la Meilleure musique.
D’ailleurs, faut-il s’étonner que l’Oscar de la Meilleure chanson, tirée du film Coco, ait pour titre « Remember me » (« Ne m’oublie pas »), comme un clin d’œil à ce palmarès « historique »…
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