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ACTU
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IN MEMORIAM
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Jean-Pierre Marielle
Homme de Théâtre, élève du Conservatoire où il se lia d’amitié avec Jean-Paul Belmondo et Jean Rochefort au sein de la « bande du Conservatoire », Jean-Pierre Marielle est célèbre pour ses compositions de Français moyen, gouailleur et souvent assez coquin. Après avoir incarner de nombreux petits truands dans des polars populaires, il réussit brillamment sa première incursion dans le Cinéma historique aux côtés de son vieil ami Jean-Paul Belmondo dans l’enfer des plages de Dunkerque bombardées par la Luftwaffe dans Week-end à Zuydcoote en 1964. A partir de 1975 et sa participation à l’évocation chorale de la Régence dans Que la fête commence de Bertrand Tavernier, Jean-Pierre Marielle s’affirme comme un interprète particulièrement à l’aise et crédible dans les reconstitutions cinématographiques de périodes antérieures comme l’Ancien régime et le XXème siècle récent. Bertrand Tavernier lui offrira d’ailleurs un autre rôle marquant : celui de l’adjudant-chef Le Péron dans le corrosif et anti-colonial Coup de torchon en 1981. Après un passage mémorable au café Uranus de Claude Berry, le comédien obtient la consécration absolue avec son incarnation de Monsieur de Sainte-Colombe, grand maître de la viole de gambe à la Cour de Louis XIV, dans l’adaptation par Alain Corneau de Tous les matins du monde de Pascal Quignard en 1991.
Si le talent de Jean-Pierre Marielle éclata principalement sur grand écran, il fut également un comédien incontournable de la production télévisuelle française. Du début des années 60 avec ses participations à la série de vulgarisation historique La caméra explore le temps à Chez Maupassant et ses adaptations des grandes œuvres littéraires du XIXème siècle, sa personnalité raffinée et devenue « culte » dans le paysage audiovisuel lui valut de figurer dans de nombreux téléfilms historiques, en particulier sous la caméra de Jean-Daniel Verhaeghe qui lui offrit l’un des plus beaux rôles de sa carrière : Bartolomé de Las Casas dans la La Controverse de Valladolid en 1992.
Avec la disparition de Jean-Pierre Marielle, c’est l’un des grands représentants d’une certaine génération du Cinéma français classique qui tire sa révérence.
FILMOGRAPHIE « HISTORIQUE » :
Cinéma :
1964 : Week-end à Zuydcoote de Henri Verneuil
1970 : Le Pistonné de Claude Berri
1971 : On est toujours trop bon avec les femmes de Michel Boisrond
1972 : Le Petit Poucet de Michel Boisrond
1975 : Que la fête commence de Bertrand Tavernier
1976 : Le Bataillon en folie (Sturmtruppen) de Salvatore Samperi
1981 : Coup de torchon de Bertrand Tavernier
1990 : Uranus de Claude Berri
1991 : Tous les matins du monde d’Alain Corneau
1995 : Les Milles, le train de la liberté de Sebastien Grall
1996 : L’Élève d’Olivier Schatzky
2005 : Les Âmes grises d’Yves Angelo
2006 : Le Grand Meaulnes de Jean-Daniel Verhaeghe
2009 : Micmacs à tire-larigot de Jean-Pierre Jeunet
2012 : Rondo d’Olivier van Malderghem
Télévision :
1961-1962 : La Caméra explore le temps
1962 : Il est minuit docteur Schweitzer de Gilbert Pineau
1990 : Bouvard et Pécuchet de Jean-Daniel Verhaeghe
1992 : La Controverse de Valladolid de Jean-Daniel Verhaeghe
2001 : Madame de… de Jean-Daniel Verhaeghe
2005 : Galilée ou l’Amour de Dieu de Jean-Daniel Verhaeghe
2010 : La Peau de chagrin d’Alain Berliner
2011 : Chez Maupassant : Mon oncle Sosthène de Gérard Jourd’hui
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