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ACTU
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IN MEMORIAM
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Michael Cimino
Cinéaste culte pour les uns, maudits pour les autres, Michael Cimino fait partie de ces auteurs/réalisateurs qui occupent une place à part dans le système hollywoodien, à l’instar de Terence Malick. Reconnu pour son approche sociale des grandes périodes historiques, cet étudiant des Beaux-Art new-yorkais devenu scénariste n’a réalisé que peu de films, mais sa filmographie marqua l’Histoire du Cinéma américain et contribua à l’avènement du « Nouvel Hollywood ».
Après Le Canardeur en 1974, son premier long-métrage avec Clint Eastwood, Michael Cimino signe en 1978 le classique qui lui vaudra une reconnaissance internationale et 5 Oscars (dont celui du Meilleur Film et du Meilleur réalisateur) : Voyage au bout de l’Enfer. Au-delà de sa nature de « combat movie », ce film-fleuve violent et engagé sur la destinée d’une bande d’amis ouvriers pendant la guerre du Viêt-Nam est la première grosse production produite sur le sujet abordant le conflit sous un angle critique et politique. Le succès planétaire du film lui permit de mettre en chantier une autre fresque historique : La Porte du Paradis. A mi-chemin entre le biopic politique et le Western, cette superproduction au casting aussi prestigieux qu’international dérouta par l’originalité de son sujet (l’affrontement de nature xénophobe entre les anciens propriétaires terriens « wasp » et les nouveaux immigrés européens de la fin du XIXème s.) et ce que l’intrigue révélait des origines socio-historiques de la société américaine. Dérangeant ou incompris, La Porte du Paris fut un échec retentissant qui provoqua la faillite de la United Artists et sinistra la carrière prometteuse de Michael Cimino qui se tourna avec plus ou moins de bonheur vers le polar.
Il faut attendre 1987 pour que le réalisateur s’attèle de nouveau à un film historique avec Le Sicilien, adaptation d’un roman de Mario Puzo et évocation de la vie de Salvatore Giuliano, hors-la-loi sicilien déjà mis en scène par Francesco Rosi dans le film homonyme de 1962. A travers la peinture de la Sicile d’Après-guerre et le portrait de ce célèbre bandit d’honneur en but aux velléités de la mafia et des mouvements communistes, on peut saisir tout l’intérêt de Cimino pour l’arrière-plan social de faits-divers qui en disent souvent plus que de grands événements.
FILMOGRAPHIE « HISTORIQUE » :
1978 : Voyage au bout de l’Enfer
1980 : La Porte du Paradis
1987 : Le Sicilien[/az_column_text][az_blank_divider height_value= »30″][/vc_column_inner][/vc_row_inner][/vc_column][/vc_row]